14, boulevard Jean Jaurès
06300 – Nice
Tel: 04 93 85 64 59
E-mail: denis@luthier-nice.com
Ce qui reste de la devanture de Silvio Tua qui devait se trouver au dessus de la porte de 14 Bd Jean-Jaurès (90×75 cm), de l’autre coté du violon devait être inscrit le mot « luthier »
Ce luthier italien est né en à Turin en 1894. C’est auprès de Radrizzani à Milan qu’il s’est formé et après un périple dans différentes villes italiennes, il s’installe tout d’abord à Vevey en Suisse.
(photo Bob Martin, merci à Jean-Louis Clara de me l’avoir fournie !).
C’est là qu’il fabriqua l’essentiel de sa production, une dizaine de violons et un violoncelle.
Après cela, c’est à Paris qu’il peaufinera sa formation pendant deux ans avec Charles Enel à Paris.
En 1948, il fut engagé par Pierre Gerber à Lausanne.
C’est là qu’il rencontra sa femme Betty (Elle travaillait à la Croix-Rouge sur le même pallier que l’atelier, puis fut secrétaire du luthier, avant de partir travailler au conservatoire de la ville).
Après 23 ans de bon et loyaux services au service de P. Gerber, Jean Parrenin pour des raisons médicales pris la direction du sud avec l’intention de reprendre l’atelier de Silvio Tua.
Le premier mai 1972, il s’installe à l’atelier, avec dans la pièce mitoyenne, son illustre prédécesseur.
La collaboration entre Jean Parrenin et Silvio Tua ne durera pas longtemps: en effet en novembre 1972, Silvio Tua décédait !
En octobre 2003, la temps de la retraite a enfin sonné. Jean et Betty se retirent dans leur petit appartement de Cimiez qu’ils habitent depuis leur arrivée à Nice.
Jean Parrenin est décédé le 19 juillet 2006, il aura donc peu profité de sa retraite !
Depuis le 7 octobre 2003, j’ai repris les commandes de l’atelier
Mes premiers pas dans la lutherie sont le fruit des amours légitimes entre deux passions :
Ma formation fut prolongée par un stage de 3 ans en Allemagne chez Georg Davidts à Soest (Westphalie) non loin de Dortmund et de la Ruhr. La construction y fut toujours à l’honneur, avec une orientation plus marquée vers les violoncelles et surtout, de vrais débuts dans le monde de la réparation.
Cette formation s’est conclue par 6 ans d’assistanat auprès de Jean-Christophe Graff qui m’a permis de travailler sur des instruments de l’école française, entre autre, du 19e siècle (Bernardel, Chanot, Gand, Vuillaume dont une très belle et rare contrebasse),…) et de l’école italienne entre autre un très beau violon de Carlo Giuseppe Testore).