Jean Parrenin est né à Lorient le 13 octobre 1918.
Son père était médecin officier dans la marine, sa mère était la fille du luthier A. Magne. Il vécu ses premières années bercé par la musique, son père était un excellent pianiste et sa mère une très bonne violoniste (et altiste,…). Ce n’est donc pas pour rien que Jean et ses deux frères André, l’aîné, et Jacques, le cadet, débutèrent rapidement la musique. Si André ce décida pour la flûte, Jacques pour le violon, c’est le violoncelle qui eu les faveurs de Jean Parrenin. Le rêve de leur mère était de les voir tous les trois devenir musiciens professionnels, des trois seul Jacques embrassa la carrière avec le succès que l’on connaît (création du quatuor Parrenin : ce sujet fera l’objet d’une page très prochainement…).
André et Jean tout en continuant à pratiquer la musique avec beaucoup de talents s’orientèrent vers d’autres professions : la pharmacie pour le premier et la lutherie pour le second.
Ce n’est qu’après la guerre que Jean pu commencer vraiment sa formation en se rendant pendant deux ans à Mirecourt dans l’atelier de Dieudonné. C’est là qu’il fabriqua l’essentiel de sa production, une dizaine de violons et un violoncelle.
Après cela, c’est à Paris qu’il peaufinera sa formation pendant deux ans avec Charles Enel à Paris.
En 1948, il fut engagé par Pierre Gerber à Lausanne. C’est là qu’il rencontra sa femme Betty (Elle travaillait à la Croix-Rouge sur le même pallier que l’atelier, puis fut secrétaire du luthier, avant de partir travailler au conservatoire de la ville).
Après 23 ans de bon et loyaux services au service de P. Gerber, Jean Parrenin pour des raisons médicales pris la direction du sud avec l’intention de reprendre l’atelier de Silvio Tua.
Jean Parrenin à l’établi… …il était violoncelliste, même pour essayer un violon !
Jean et Betty Parrenin, un accueil adorable
Le premier mai 1972, il s’installe à l’atelier, avec dans la pièce mitoyenne, son illustre prédécesseur. La collaboration ne durera pas longtemps, en effet en novembre 1972, Silvio Tua décédait !
En octobre 2003, la temps de la retraite a enfin sonné. Jean et Betty se retirent dans leur petit appartement de Cimiez qu’ils habitent depuis leur arrivée à Nice.
Jean Parrenin est décédé le 19 juillet 2006, il aura donc peu profité de sa retraite !